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L'application contre le harcèlement sexuel
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EyesUp fête son premier anniversaire avec 3’000 téléchargements et des ressources augmentées

Communiqué de presse du 24 juin 2020

Une année après son lancement, le succès de l’application EyesUp se confirme. Avec plus de 1’100 signalements, les données récoltées montrent que le harcèlement sexuel ne faiblit pas en Suisse romande, malgré le confinement de ce printemps. Pour son premier anniversaire, l’application est mise à jour avec de nouvelles possibilités de signalements et des ressources conséquentes sur le harcèlement sexuel sont désormais mises à disposition sur son site internet.

Après une année d’existence, l’application contre le harcèlement sexuel EyesUp a été téléchargée 3’000 fois et utilisée 1’104 fois pour signaler des cas à travers tous les cantons romands, représentant 3 signalements par jour en moyenne.

Le harcèlement sexuel n’a pas fait de pause pendant le confinement

Une courte analyse sur les mois de mars, avril et mai suggère que cette période de crise sanitaire a plutôt été propice au harcèlement sexuel. Avec pourtant la majorité de la population cloîtrée chez elle, entre le 13 mars et le 12 avril, EyesUp a recueilli 32 signalements de cibles de harcèlement sexuel, soit à peine 2 de moins que durant les 30 jours qui ont précédé le confinement.

« Le harcèlement sexuel ne connaît pas de pause, car il n’est pas le fruit de circonstances, mais bien d’une culture sexiste. C’est pourquoi nous devons absolument renforcer l’éducation à l’égalité de toutes et tous » Léonore Porchet, présidente de EyesUp.

Les cibles de ces attaques relèvent dans leur témoignage un sentiment d’injustice et de colère plus important qu’à l’habitude. Alors que le harcèlement de rue est parfois noyé dans sa vie quotidienne, le fait de l’avoir subi les seules quelques fois où on met le nez dehors souligne encore son caractère inévitable et insupportable. Autre constat : les expressions de sentiment de honte ont doublé durant cette période. Il semble que le besoin de s’exprimer et de partager son ressenti vis-à-vis des actes subis ait ainsi augmenté pendant le confinement.

Des partenariats précieux pour améliorer l’application

Grâce à la générosité de toutes les personnes qui ont participé au crowdfunding en 2019 et au soutien précieux du service Agenda 21-Ville durable de la Ville de Genève (dans le cadre du plan d’action “Objectif zéro sexisme dans ma ville »), EyesUp a pu produire de nombreuses ressources sur le harcèlement sexuel, sous la forme d’un glossaire explicatif des concepts et termes associés au harcèlement sexuel, d’un recueil juridique sur l’état actuel de la loi face aux actes de harcèlement sexuel et d’un guide d’autodéfense intellectuelle pour répondre aux objections les plus courantes sur le sujet.

Les centaines de signalements effectués sur EyesUp démontrent un vrai besoin pour les cibles de harcèlement d’avoir un espace leur permettant de signaler les cas, au lieu de baisser les yeux. Pour mieux répondre à leurs besoins, l’application EyesUp est dès aujourd’hui mise à jour avec l’ajout de deux possibilités de signalement quant aux emplacements où se produit un acte : sur internet et sur le lieu de formation.

Ce dernier point anticipe le partenariat conclu entre EyesUp et la Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO), qui s’associent pour lutter contre le harcèlement sexuel. La campagne de sensibilisation et de récolte de données débutera à la rentrée universitaire.

« Permettre aux cibles de harcèlement sexuel d’acter ce qui leur est arrivé en participant à visibiliser l’ampleur de cette problématique : voilà l’objectif d’EyesUp. Il reste encore beaucoup à faire mais EyesUp a fait ses preuves et nous en sommes très fièr·e·s » Max Felder, responsable scientifique et co-fondateur de EyesUp

La suite pour EyesUp

Sur la base de cette année d’exercice, l’association va consacrer son été à analyser les données récoltées et produira un rapport complet à l’automne. Cette étude sera accompagnée de recommandations, basées sur les constatations statistiques et les témoignages réunis par l’application. Elles devraient fournir aux administrations et gouvernements des pistes pour orienter leur action contre le harcèlement sexuel.

Contacts

Léonore Porchet, présidente et membre fondatrice, 079 350 67 43

Max Felder, responsable scientifique et membre fondateur, 079 365 15 92

eyesupapp.ch / Facebook / Twitter / Instagram / YouTube

L’association EyesUp

Le harcèlement sexuel est un fléau contre lequel celles et ceux qui en sont la cible n’ont que trop peu de recours. Pour y répondre : l’application EyesUp! Conçue par une association de bénévoles, elle fournit un moyen d’action aux cibles et témoins du harcèlement sexuel. En permettant de signaler les actes et en les analysant, l’application aide les cibles à garder la tête haute, tout en ouvrant les yeux de la société. Elle est composée d’une équipe de 11 bénévoles :

  • Léonore Porchet, conseillère nationale et chargée de communication
  • Laura Folly, spécialiste en sciences du comportement
  • Max Felder, chargé de recherche en sciences sociales
  • Natalija Gucescka, développeuse
  • Géraldine Bouchez, juriste et spécialiste en communication
  • Sara Gnoni, experte comptable et conseillère communale lausannoise
  • Gisana Riedo, psychologue
  • Xavier Company, avocat et conseiller communal lausannois
  • Camille Goy, sociologue et juriste spécialiste des questions de genre
  • Florianne Sordet, enseignante
  • Néville Dubuis, développeur